Signalisation
routière
La signalisation routière est un élément essentiel de
l’aménagement routier. Elle est notamment utilisée par les gestionnaires
routiers pour informer les usagers de la route de la réglementation en vigueur
sur son réseau routier, et à ce titre il est nécessaire qu’elle soit bien vue,
bien comprise, mais aussi qu’elle soit pertinente et crédible. Elle est
également utilisée pour aider l’usager dans sa tâche de guidage sur son
itinéraire. Dans les deux cas, le dimensionnement de la signalisation et les
règles d’installation sont réglementés.
On distingue la signalisation horizontale (marquage au sol)
de la signalisation verticale (panneaux, feux tricolores). Dans les deux cas,
la signalisation contient une information (un message) qui est transmise à
l’usager à travers sa présence physique dans l’infrastructure, pourvu que
celui-ci possède la clé de lecture du langage utilisé (c’est en principe le cas
pour les titulaires d’un permis de conduire).
Signalisation verticale
Les bases théoriques du dimensionnement de la signalisation
verticale s’appuient sur un modèle de traitement de l’information visuelle par
l’usager de la route, pour lequel le panneau est d’abord « vu »
(l’automobiliste voit qu’il y a un panneau, sans pouvoir dire lequel), puis
« lu » (il identifie le panneau et son contenu), enfin
« compris » (un sens est associé au signe). Ces trois étapes sont
caractérisées par la visibilité, la lisibilité et la compréhension du panneau.
Signalisation horizontale
La signalisation horizontale donne une information
réglementaire concernant l’usage des différentes voies. La bonne visibilité du
marquage dépend de différentes conditions (météorologiques, jour/nuit,
éclairage), les technologies utilisées visant à ce qu’il soit le plus visible
possible dans toutes les situations.
SCIENCES DE L'INGENIEUR