Infrastructure routière
Le tracé routier désigne la surface que forme la
chaussée dans l’espace 3D. Le profil en long est la projection de ce
tracé sur une surface verticale qui suit le tracé ; il permet de
quantifier l’uniformité longitudinale de la chaussée, ainsi que les éventuelles
ruptures, dans un référentiel lié à la route.
L’expression « équipements de la route »
désigne l’ensemble des objets manufacturés disposés par le concepteur routier
ou par le gestionnaire, dans le but d’améliorer la qualité de service de
celle-ci. Cela concerne les glissières de sécurité, la signalisation,
l’éclairage public, les boucles de trafic, etc.
Le paysage est également considéré comme un outils
d’aménagement de l’environnement routier, notamment pour améliorer la
lisibilité de la route.
Les modèles de dimensionnement du tracé routier tiennent
compte de contraintes de visibilité routière en considérant la visibilité de
l’infrastructure elle-même : en virage, hauts de côte, etc. la vitesse
prescrite doit permettre à l’usager de détecter une situation à risque, et
de s’arrêter (ou manœuvrer) à temps pour éviter le problème. Des modèles
simplifiés de comportement de l’automobiliste (détection-freinage) et du véhicule
(distance d’arrêt) permettent de s’assurer que la vitesse prescrite est
compatible avec la sécurité.
Outre la vitesse prescrite par le concepteur, le gestionnaire
dispose de moyens de mesure des vitesses pratiquées. On définit notamment la
vitesse V85 comme étant la vitesse qui n’est dépassée que par 15% des
usagers. Cette vitesse sert de référence pour différents aspects du
dimensionnement des infrastructures routières.